Fic Fruits Basket par Dark Meriem.


Pseudo:DarkMeriem Email: DarkMeriem@aol.com
Disclaimer: Les personnages de Fruits Basket ne m’appartiennent pas, je pense que vous savez à qui ils sont, mais…ha ha ha il y a Océane(et oui, enfin un personnage que j’ai créé ^-^ !) la famille Tarafuji et toute sa composition qui sont à moi et rien qu’a moi alors pas touche !!

Petit mot de l’auteur : Désolé pour ce gros retard, comme c’est les vacances, j’ai décidé d’en profiter et puis, en même temps que cette fan fic j’écris un roman(qui n’a rien à voir avec Fruits Basket d’ailleurs^_^)J’espère que vous m’excuserez !! Et je vous rappelle encore une fois, que ce signe (*) signifie que les personnages sont en train de penser.


Chapitre 4 :
La rencontre :

Cela faisait maintenant trois semaines que Tohru avait eu une conversation avec Kyô, ils s’étaient réconciliés bien sûr, mais pourtant, Kyô disparaissait toujours autant, il ne parlait toujours pas aux autres et il ne rentrait que très tardivement le soir.
La coquille que Tohru avait peu à peu réussit à percer s’était reformée, un halo de tristesse l’entourait et il allait de plus en plus souvent méditer dans le dojo de maître Kazuma. Tohru commençait à véritablement s’inquiéter pour lui, elle ne savait plus quoi faire, et bien sûr quel était le moment qu’elle choisissait toujours pour réfléchir ? Quand elle faisait la cuisine, et donc, les pauvres Sôma partaient la plupart du temps le ventre vide.
C’était un après-midi et ils étaient en train de déjeuner.
-Yuki ?
-Hmm ?
-Est-ce que t’as pensé à lui donner un nom ?
-De quoi ?
-Ben oui. Reprit Shigure.Est-ce que t’as pensé à donner un nom à ton invention ?
-Non, pas encore.
-Parce qu’en fait Yuki, il faut que tu comprennes que l’auteur(et oui, c’est moi ^-^)en a un peu marre d’écrire l’invention, la découverte, et entre écrivain on peut se comprendre, alors je t’en supplie, nommes-la!!
-Ben …Euh…
-Et pourquoi pas la Yukinnovation ? Proposa timidement Tohru.
-Oui, c’est une très bonne idée. Dit Yuki.Très bien mademoiselle l’auteur, maintenant que vous avez votre nom, arrêtez de vous plaindre et continuez l’histoire !
-(Oui, à vos ordres chef)
-Est-ce que Kyô est encore chez maître Kazuma ? Se renseigna Tohru.
-Il ne m’a rien dit.
-A moi non plus.
Une lueur d’inquiétudes passa dans les yeux de Tohru et Yuki l’ayant remarquée la prit dans ses bras pour la rassurer et bien lui coûta cher ce geste :
-Tout de même les amoureux, vous n’avez pas honte de batifolez ainsi devant moi qui suis un saint homme ? Dit Shigure d’un ton théâtral.
CRAC(le bruit du crâne de Shigure en train de se briser en deux, suite à un coup de Yuki)
-Shigure, tu es tout sauf un saint homme !
-Et nous ne batifolions pas. Se sentit obligée de préciser Tohru.
*Quand même, j’espère que Kyô va bien. Pensa-t-elle.
La nuit venue, tout le monde dormait, sauf notre chère boulette de riz, Kyô n’était toujours pas rentré et personne à par elle ne s’en souciait(enfin, Yuki à un moment a demandé s’il allait se décider à arriver), la pauvre ne cessait de réfléchir, lorsqu’elle entendit des craquements sur le plancher, elle pensa directement à Kyô qui serait rentré, et lorsqu’elle descendit pour vérifier qui était-ce, elle fut soulagée de voir qu’elle avait raison.
-B…Bonsoir Kyô.Dit-elle timidement.
-‘Soir.
-Tu as…passé une bonne journée ?
-…
-Bon ben … dors bien.
*Qu’est-ce qui lui arrive ? Il n’a jamais étais aussi distant avec moi, j’ai l’impression de le perdre un peu plus chaque jour.
Elle s’apprêta à monter en pensant ainsi, prête à fondre en larme lorsqu’elle se ressaisit :
*Non, ça ne se passera pas comme ça ! Ce soir, je saurai ce qui le tracasse !
-Kyô ?
-Quoi ?
-J’aimerais te parler.
-Ca peut pas attendre demain, parc’que vraiment là, j’suis crevé.
-Kyô, qu’est-ce qui t’arrive ? Je croyais qu’on s’était réconciliés, pourquoi m’évites-tu toujours autant ? Aurais-je fais quelque chose de mal ?
-…
-Kyô, réponds-moi, je veux comprendre !
-Il n’y a rien à comprendre Tohru.Répondit-il d’un ton las.
-Si, il y a quelque chose ! J’ai déjà perdu ma mère, je ne veux pas te perdre toi aussi que je considère comme mon frère !
Et les larmes commencèrent à couler. Non, elle ne pouvait plus supporter les manières distantes du chat envers elle, elle ne le pouvait plus.
*Tu ne pourras jamais comprendre Tohru, tu ne peux pas savoir à quel point je souffre ! Tu ne ressentiras jamais mes souffrances, lorsque je te vois avec lui, ce sale rat ! Pourquoi suis-je si froid avec toi ? Pour apaiser ma douleur, ce que je ressens au fond de mon âme ! Mais ça, tu ne le sauras jamais, non …jamais.
Et il monta, sentant sa tête qui allait exploser et laissant Tohru seule avec ses larmes.
Pénétrant dans sa chambre, il s’affala sur son lit et réfléchi :
*Je n’aie jamais étais qu’un frère pour elle ! Comment ai-je pu penser un instant qu’elle…comment ai-je pu être bête à ce point-là ?Pourquoi s’interresserait-elle à celui qui est maudit par le signe du chat ? (Il donne un coup sur son coussin).
Avec son ton conciliant et aimable avec moi, elle ne fait qu’augmenter la plaie qu’elle a formée dans mon cœur ! Raaaah ! Je ne peux plus supporter son comportement envers moi ! (Un autre coup sur le pauvre coussin).Quand j’ai compris qu’elle était avec Yuki, c’était comme si mon âme avait était engloutie par le néant, j’ai cru ne jamais pouvoir mon remettre ! Et elle veut que je fasse comme si de rien n’était ! (Il finit par éclater le coussin et sa chambre fut envahie de plumes).
Mais je ne peux la détester, je ne peux qu’aller méditer en essayant de l’oublier.
Se laissant aller à ses idées noires, il n’entendit pas Yuki entrer dans sa chambre et ne le vit pas non plus s’installer prés de lui.
-Ecoutes-moi Kyô.
-Qu’est-ce que tu fous dans ma chambre ? Et à une heure pareille en plus !
-Je t’ai entendu arriver, on peut pas dire que t’as été discret.
-Dégage !
-J’ai à te parler.
-Je te laisse une minute.
-Tu ne vois donc pas que tu lui fais de la peine ? Elle souffre, elle aussi tout autant que toi.
-Arrêtes !Tu ne peux pas savoir ce que je ressens !Tu peux pas savoir ! C’est toi qu’elle a choisit ! C’est toi qui peux la tenir dans tes bras et l’aimer ! Tu pourras jamais comprendre !
-Moi, ce que je sais, c’est que Tohru à mal !Ce n’est pas toi qui la vois à longueur de journée se renseigner sur ta situation !Tu vois pas son visage affligé quand t’apparais pas pour manger !
-…
-Tu veux savoir quelque chose Kyô ? !Tu n’es qu’un égoïste !Tu ne penses qu’à ta douleur et tu oublies la sienne ! Tu utilise le prétexte que tu souffre pour oublier ce qu’elle ressent ! On ne penserait pas qu’il y a pas si longtemps que ça, tu l’aimais !
-…
-Elle m’avait pourtant dit que vous aviez eu une conversation et que tout s’était arrangé !
-Tu crois que c’est si simple que ça ! Tu crois que d’un claquement de doigt on peut oublier ce qu’on ressent ? !
-Je ne t’ai pas demandé d’oublier, mais au moins de faire un effort pour elle. Tu peux me détester autant que tu veux mais réconcilie-toi avec elle.
-La minute est largement écoulée.
-Je m’en vais mais réfléchie à ce que j’t’ai dis.
Et Yuki sortit, laissant un Kyô songeur et en rage contre lui-même.
*Je la fais souffrir à ce point-là ? Ma rage aurait-t-elle fermée mes yeux ? Aurais-je tellement perdu la raison ?
Et sur ces pensées il se mit à pleurer. C’était des larmes chaudes, des larmes de souffrance qui se mirent à couler et il prit la ferme résolution d’être plus compréhensif envers Tohru.
Heureusement pour nos chers protagonistes, le lendemain était un samedi et ils n’eurent pas besoin de se lever tôt pour aller en cours. Les yeux de Tohru étaient très rouges, ce qui montrait qu’elle avait pleuré toute la nuit et elle fut bien étonnée de voir que Kyô était attablé et s’apprêtait à déjeuner. Lorsqu’il la vit arriver, il lui fit un grand sourire et lui demanda si elle avait bien dormit, faisant comme s’il ne s’était rien passé la veille. Elle fut surprise mais joua le jeu et ils discutèrent donc de tout et de rien. Ils ne se rendirent pas compte que Yuki était descendu silencieusement et les observer rire et papoter avec un sourire satisfait.
*Très bien, il a compris. Maintenant, j’espère que ma petite Tohru se sentira mieux.
Et il alla rejoindre la joyeuse attablée.
-Bonjour Yuki ! Lui lança gaiement la boulette de riz.
-Bonjour. Bien dormi ?
-Oui. Super bien ! Qu’est-ce que tu veux manger ?
-Rien merci. J’ai pas faim ce matin.
-Ah …(Elle prit un air déçu)
-Bon d’accord je prendrai un verre de lait.
-D’accord ! Avec ou sans sucre ?
-Avec.
-Je vais en chercher.
Et elle laissa seuls le chat et le rat.
-Shigure n’est pas là ? Demanda le prince.
-Non, il est sorti tôt.
-Bizarre.Il est absent presque tous les matins maintenant.
-Si tu l’dis.
Quelques secondes de silences passèrent puis Yuki prit la parole :
-Kyô, merci pour elle.
-T…
Mais il ne pus continuer sa phrase, Tohru était arrivée.
-Tiens Yuki.J’espère qu’il n’est pas trop chaud.
-Non, ça va. Il est parfait. Lui répondit-il avec un magnifique sourire.
Et ils recommencèrent à discuter, jusqu’à ce que Yuki émit une proposition :
-Ca vous dirait qu’on aille au parc aujourd’hui tous ensemble avec bien évidemment Hana, Uo, Momiji et Haru.
Tohru battit des mains :
-Oh oui ! Ca serait génial !
Puis elle s’adressa à Kyô :
-Alors ? T’es d’accords ?
-Pourquoi pas ?
-Chouette ! Je vais tout de suite aller prévenir les autres !
Et elle s’en alla en sautillant, toute heureuse que Kyô les accompagne, puis revint quelques minutes plus tard avec sa mission accomplie.
-Ils sont tous d’accord et ils nous rejoignent dans deux heures ! Ca me laissera le temps de tout préparer. Dit-elle en se dirigeant vers la cuisine.
-Tu veux que j’aille faire des courses ? Proposa Kyô.
-Euh…En fait, j’aimerais bien …Si ça te gêne pas bien sûr que t’aille inviter maître Kazuma et aussi Kagura et…
-Je pense que je pourrais pour ces deux-là, oui.
-Mais j’aurais voulu aussi qu’il y ait Kisa et Hiro.
-Tu n’es pas au courant ? Ils sont allés passer leur week-end dans l’un des domaines des Soma.
-Dommage. Mais bon, on les invitera une prochaine fois. Rajouta-t-elle en se ressaisissant.
-A tout à l’heure ! Leur lança le chat en sortant, laissant seuls les deux amoureux.
-Alors-lui demanda Yuki en l’enlaçant tendrement -Est-ce que tu as besoin de quelque chose du potager ? D’échalotes peut-être ?Continua-t-il d’un ton malicieux.
-Kyô te tuerait s’il t’entendait. Lui répondit-elle en riant.
-Sinon, t’as besoin d’aide ?
-Pourquoi pas ?Dit-elle en lui tendant des carottes à éplucher.
Ils se mirent au travail, notre pauvre prince, n’étant pas très habile de ses mains se coupa plusieurs fois mais continua courageusement ce qu’il avait commencé malgré les supplications de sa compagne lui disant de s’arrêter, et grâce à laquelle va Tohru lorsqu’elle cuisine, ils finirent le boulot en deux temps trois mouvements.
Après avoir tout nettoyé, ils montèrent se préparer : comme c’était une belle journée de printemps, Tohru mit une robe de soie rose sur laquelle était finement cousues de jolis lilas en dentelles en train d’éclore ; quant à Yuki, il mit une chemise blanche avec un pantalon beige dont le bas comportait des idéogrammes noirs. Ils se retrouvèrent au bas de l’escalier frais et dispos, les yeux pétillants de joie à la perspective de cette après-midi entre amis.
Le prince observa pendant plusieurs minutes sa dulcinée puis prit la parole :
-Tohru, tu es vraiment …splendide ! Tu représente magnifiquement bien ce jour de printemps(heureusement pour lui qu’il ne s’est pas mit à pleuvoir ^-^)
Elle rougit au compliment, ce qui la rendit encore plus belle aux yeux de Yuki qui se pencha pour lui relever son visage et l’embrasser tendrement. Après plusieurs minutes, savourant ces moments si rares à partager, ils sortirent peu à peu de leur doux rêve, ils revinrent à la réalité. Ils se regardèrent encore quelques secondes, heureux qu’ils ne soient pas interrompus comme pour leur premier baiser, puis, chacun prenant, une chose du pique-nique, ils allèrent attendre les autres à l’entrée. Ce fut Momiji et Haru qui arrivèrent en premiers accompagnés au grand étonnement de tous(enfin presque tous)de Rin.
Voyant l’étonnement de ses amis, Haru donna quelques explications :
-Rassurez-vous, on a été tous aussi étonnés que vous, quand elle a proposé de nous accompagner.
Se remettant de sa surprise, Tohru salua chaleureusement tout le monde et bien sûr, Momiji ne se priva pas de la serrer dans ses bras, ce qui lui valu(ça c’est vraiment incroyable)un coup de la part de Yuki qui l’avait prévenu de ne pas trop s’approcher d’elle(rassurez-vous, pas trop fort, sinon le pauvre lapin se trouverait à l’hôpital à l’heure qu’il est^-^)
Après les joyeuses embrassades Tohru proposa :
-Et si en attendant les autres, je vous préparais un thé ?
-C’est une excellente idée ! Répondirent tous les autres en cœur.
Ils s’installèrent et commencèrent à discuter en savourant le délicieux liquide que Tohru leur avait fait jusqu’à ce que Shigure fit une interruption assez brutale, il donnait l’impression de s’être fait rouer de coups sans aucune pitié. Tout le monde se précipita vers lui.
-Monsieur Shigure, qu’est-ce qui vous est arrivé ? S’inquiéta Tohru ayant à la main une trousse pharmaceutique.
Il s’efforça de sourire malgré les horribles douleurs qui l’assaillissaient.
*Non, ils ne doivent pas savoir, il ne le faut pas. Akito les tuerait s’il apprenait que je les ai mis au courant.
Il prit la parole à haute voix :
-Eh bien ! Qu’est-ce qui vous arrive ? Vous ne vous inquiétez tout de même pas pour ces petites blessures de rien du tout ?
Sur ces mots il essaya de se lever mais retomba lourdement sur le sol, ces forces l’avaient quitté lorsqu’il avait franchit le seuil de sa maison.
Et ce qu’il entendit avant de s’évanouir fut le cri affolé de ses amis essayant de le relever.

Pendant ce temps là chez le chef de famille :

*Les idiots ! Ils pensaient que je n’étais pas au courant de leur idylle ? Ces traîtres croyaient vraiment que j’allais les laisser faire sans réagir ? Il se trompe totalement et royalement ! Cette Tohru … Raaaahh ! Elle rêve un peu trop si elle croit pouvoir me séparer de Yukon ! Il est à moi et rien qu’à moi ! Elle le comprendra à ces dépends ! Elle regrettera d’avoir oser aimer MA chose !
Il se calma puis recommença à penser avec un sourire sadique en coin :
*Ce Shigure, vraiment il en a de ces questions !
Il lâcha un rire diabolique.
*Quand je lui ai appris que j’étais au courant de la situation entre Tohru et Yuki, il a vainement tenté de les protéger.
Quelle situation ? A-t-il osé me demander. Ce n’est qu’un imbécile, un ingrat ! Tous sont des ingrats ! Lorsque je lui ai bien fait comprendre ma façon de voir les choses, quelle est l’autre question me pose-t-il : si cela me dérange tant, pourquoi est-ce que je n’interviens pas ?
Son rire recommença, encore plus effrayant que le précédent.
*La réponse était si simple, que ça m’avait étonné qu’un calculateur pour lui n’y ait pas pensé : en les laissant se rapprocher les uns des autres, le choc ne sera que plus douloureux lorsque cette sorcière disparaîtra définitivement de leur vie.
Il se leva et appela une domestique, et lorsqu’elle arriva :
-Faites moi parvenir Kureno dans ma chambre je vous prie. Ordonna-t-il d’une voix calme et posée.
-Bien monsieur.
Quelques minutes plus tard, l’oiseau l’oiseau fermait la porte derrière lui, après être rentrer dans la pièce où l’avait convié Akito.

Retour à la maison du chien :

Compte rendu de la situation : après que Shigure se soit évanoui, Yuki le prit, le posa délicatement sur un canapé(sa chambre était en désordre et il ne pouvait donc pas l’allonger là-bas)et Tohru s’occupa de soigner ses blessures. Une demi-heure plus tard(le moment où Kureno arrivait chez le chef)il ouvrit les yeux et fit un sourire fatigué à ses cousins et amis.
Quand ils virent qu’il se réveillait, ils émirent un soupir de soulagement.
-Monsieur Shigure, vous êtes vivant ! S’exclama Tohru les larmes aux yeux.
-Bien sûr que je suis vivant !Répondit-il en reprenant le ton qu'on lui connaît si bien. Tu ne croyais pas que de simples égratignures pourraient achever un aussi grand écrivain que moi ?
Mais lorsqu’il vit l’expression sérieuse de l’assemblé, il comprit que ça n’était pas tellement le moment de blaguer. Il reprit donc d’un ton plus posé :
-Merci de vous inquiéter pour moi, mais ne vous en faite pas, j’ai déjà connu pire que ça.
Ayant attendu qu’il finisse sa phrase, Rin prit pour la première fois la parole depuis qu’elle était arrivée :
-C’est Akito, n’est-ce pas ?
-Qu’est-ce que tu dis ? Voyant ma chère cousine, notre chef bien-aimé n’est tout de même pas responsable de tous les malheurs qui nous arrivent.
-Ah oui ? Alors dis-moi qu’est-ce qui t’est arrivé. Vas-y, épates-moi ! Je suis à ton écoute.
*Saleté ! Pourquoi est-ce qu’il a fallut que Rin soit là aujourd’hui ? Enfin bon, je n’aurais aucun mal à leur raconter une histoire à dormir debout, après tout, c’est mon métier ; non ?
-Eh bien voilà : je me promenais dans le parc, le soleil brillait, les oiseaux chantés, la vie était belle ! Je sifflotais tranquillement lorsque j’eus envie d’une glace et oh ! Quelle chance, je rencontrais un marchand qui en vendait sur ma route. J’allais voir ce brave homme et lui en commandait une vanille-fraise. Ah ! C’était une glace splendide ! Le rose qui harmonisait avec le beige fo…
-Abrèges ! Tu veux ! Y en a qui sont pressés ici !L’interrompit Rin.
-Mais j’y arrive ma chère, j’y arrive.
*Ah ! Mince ! Je sais plus quoi raconter…Si !J’ai trouvé !
-Ce cher marchand attendit poliment que je termine l’exquis rafraîchissement puis me demanda de lui passer son dû. Malheureusement , comme tout écrivain dont le talent est méconnu, je n’avais pas d’argent sur moi. J’essayai donc de le convaincre de m’offrir la glace mais le bonhomme n’étant pas très patient, il comprit assez vite que je n’avais pas de quoi payer, il lâcha donc ses deux gros molosses à mes trousses.
-Mon Dieu ! Mais c’est terrible ! S’exclama Tohru horrifiée.
Mais le cheval était septique :
-Shigure, tu crois vraiment que je vais gober cette histoire ? ! Tu crois vraiment qu’on pourrait imaginer un seul instant qu’un gentil marchand de glace pourrait vraiment se balader avec deux énormes chiens qui feraient peur aux enfants et donc faire fuir ses clients ?
-Et pourquoi pas ? Répliqua-t-il en se demandant comment il pourrait s’en sortir.
- Et tu crois aussi que des chiens pourraient t’attaquer TOI ? A la limite, pour Kyô je
comprendrais, mais toi tu es maudit par le chien et il est donc impossible qu’ils t’attaquent !
A la fin de cette explication, elle arbora un sourire satisfait et ironique.
*Sois maudite Rin(oups, c’est déjà le cas)Qu’est que je vais, qu’est-ce que je vais faire ?
L’écrivain se creusait la tête pour lui trouver une réponse convenable, lorsque Hana ouvrit la porte et entra suivit de Uo, Kagura, Kazuma et Kyô.
*Ouf ! Sauver par le gong !Pensa le chien.
-Alors, on y va ? Demanda la yankee toujours dans une forme olympique.
-Euh…En fait, je préfèrerais ne pas sortir aujourd’hui… Désolée. Répondit Tohru gênée.
-Et pourquoi ?
-Shigure a été blessé et j’ai peur qu’il fasse une rechute pendant notre absence.
-Mais non ! Ne vous inquiétez pas pour moi ! Allez vous amuser, je me sentirais mal si je vous savais vous priver d’une sortie entre amis pour moi.
-Mais monsieur …
-Non, non, non, non, non ! Pas de mais. Allez prendre l’air !
Comme Rin vit que Tohru hésitait à s’en aller, elle la rassura :
-Ne t’en fait pas, je reste ici pour le surveiller.
Le visage de la boulette de riz s’illumina mais se rembrunit assez vite :
-Non, je ne veux pas que tu te sentes obligée de veiller sur lui ! Si quelqu’un doit le faire, c’est moi !
-Je ne suis pas obligée. De toute façon, je suis venue ici pour discuter avec Shigure, donc ça ne ma dérangera pas.
A ces paroles, tous se dirigèrent vers la sortie mais en ayant qu’une seule question en tête : de quoi va-t-elle discuter avec le chien ? Mais ils s’en allèrent sans oser la poser.
Lorsqu’elle vit qu’ils étaient vraiment seuls, elle commença à lui parler :
-Non, mais vraiment, tu nous prenais pour des idiots ou quoi ?
-Je ne vois absolument pas de quoi tu parles Rin. Répondit l’écrivain d’un ton innocent.
-Je ne vais pas me répéter une seconde fois, mais ce qui m’étonne plus que tout, c’est que notre cher Akito ait osé lever la main sur toi. Et encore, c’est un bien faible mot. Regardes ton état.
-…
-Qu’as-tu donc dis pour qu’il se mette dans une rage comme celle-là ?
-…
-Eh bien ! Ne restes pas muet ! Réponds-moi !
Il arbora un sourire triste et fatigué.
-Ma cousine, la question que tu devrais me poser est ; qu’est-ce que je n’ai donc PAS fais pour qu’Akito s’énerve ?
-Qu’est-ce que tu veux dire par-là ?
-Réfléchie un peu. Pour lui, je ne suis que son toutou personnel, il ne me voit jamais en temps qu’humain et donc, si un chien, qui est censé être le meilleur ami de l’homme le trahie à sa manière, je ne crois pas vraiment qu’il apprécierait.
-Alors de quelle façon, l’as-tu trahie ?
*Elle commence à trop poser de questions, et celle-là n’aura donc pas de réponses.
Il ignora donc son interrogation et lui en posa une à son tour :
-Rin, n’as-tu pas dis que tu étais venue pour me parler ? Je t’écoute.
*Il ne veut pas me répondre.
Elle le regarda droit dans les yeux et se rapprocha.

Du côté des promeneurs :

-J’espère que monsieur Shigure va bien. Dit Tohru encore inquiète.
Yuki lui prit la main :
-Arrêtes de t’inquiéter. Il était déjà presque en pleine forme quand on est parti. Et puis, on est sorti pour s’amuser, il ne faut pas que tu te gâches la journée en pensant qu’il va mal.
-Tu as raison.
Et ils continuèrent la route avec un esprit plus joyeux. Pendant que Uo taquinait Kyô, Momiji et Haru discutaient de tout et de rien, Hana ne quittait pas des yeux maître Kazuma et Yuki et Tohru se faisaient les yeux doux. Seule Kagura restait en retrait.
*Pourquoi ai-je donc acceptée de les accompagner ? Pourquoi ? Je souffre tellement, et lui, après m’avoir dit qu’il ne pourrait jamais m’aimer, vient chez moi comme-ci de rien était me proposer d’aller au parc avec eux. Ca m’a tellement surprise que j’ai accepté. Comme je souffre, ma douleur n’arrive pas à se cicatriser.
Voyant sa triste mine, Tohru expliqua à Yuki qu’elle voudrait parler avec elle et s’arrêta en attendant que le phacochère arrive à son niveau.
-Alors Kagura. Lui dit-elle d’un ton amical qui donnait envie de se confier. Pourquoi cet air tellement triste ?
*Il ne l’a pas mise au courant ?
-Je ne suis pas triste, je suis juste fatiguée. Répondit-elle en s’efforçant de sourire.
-Tu es sûr ?
-Mais oui. Allez vas rejoindre Yuki, ne t’en fais pas pour moi.
-Non ! Je reste avec toi !
-Tu es sûr ? Je ne crois pas être de bonne compagnie pour le moment. Argumenta Kagura.
-Ce n’est pas grave. Je veux t’aider à oublier ta fatigue.
*Comme elle est gentille, je comprends pourquoi Kyô la préférait à moi.
Et essayant d’oublier ses sombres pensées, elle entama d’un ton joyeux la conversation avec Tohru.
Environ une heure plus tard, ils arrivèrent à leur destination, en pleine forme, mais affamés. Ils commencèrent à installer le pique-nique et lorsqu’ils finirent, ils s’assirent et débutèrent leur voyage au paradis des fins mets ainsi que de la dégustation.
Tohru fit en sorte de s’asseoir près de son prince tout en étant avec le phacochère. Tous la complimentèrent sur sa cuisine en lui faisant ses éloges qui la firent rougir jusqu’aux oreilles. La bonne humeur régnée dans le groupe, même Kyô fit des efforts afin de ne blesser personne, jusqu’à ce qu’un cri qui les fit sursauter les obligea à sortir de cette ambiance décontractée. C’était un cri effrayé de plusieurs jeunes filles réunies et celui qui suivit était de rage. L’ensemble des amis se précipitèrent vers l’endroit d’où provenaient les hurlements, et ce qu’ils virent les étonna énormément : à côté d’un banc public où était posé un livre à couverture assez raffinée, se tenait une fille dont émanée une énergie incroyable, on pouvait presque la palpait du bout des doigts et à ses pieds, trois autres filles pleines de blessures, de plaies et de bleus. La demoiselle à la puissance hors du commun et dont le regard lancé des éclairs ne prononça qu’une phrase en s’adressant à celles qui étaient à terre :
-Méfiez-vous de l’eau qui dort, elle pourrait vous engloutir au moment où vous vous y attendrez le moins !
Puis s’évanouie. Celles qui étaient affalées sur le sol profitèrent de son malaise pour s’enfuir, la laissant seule et sans se préoccuper de son inconscience.
Tohru, qui se remit de son étonnement en première se précipita vers la jeune fille pour vérifier si elle ne s’était pas blessée en tombant et à son grand soulagement, ça n’était pas le cas.
-Ramenant là vite chez monsieur Shigure, il ne faut pas laisser seule dans cet état !
Kazuma s’avança et là prit dans ses bras :
-Je vous devance en attendant que vous rangiez les accessoires du pique-nique.
Et joignant le geste à la parole, il se dirigea vers la sortie. Tous se dépêchèrent de ramasser les différents mets et objets, puis sortir d’un pas accéléré afin de rejoindre le maître. Etant assez pressés, ils arrivèrent en moins d’une demi-heure chez le chien et installèrent la demoiselle blessée dans la chambre de Tohru.
Sa respiration, grâce aux soins que lui à apporté la boulette de riz, redevint régulière ; et rassurés sur son sort, ils purent commencer à observer l’adolescente qui les avait subjugués par son immense énergie : elle devait mesurer vers les 165 centimètres, ses cheveux attachés et ondulés étaient châtains foncés(presque noirs)et avaient des reflets couleur miel, son teint était ni blanc ni beige, c’était un teint n’ayant pas de définition dans le dictionnaire, ses joues étaient de couleur rose, son petit nez était ce qu’on pourrait qualifier de parfait, il était droit et fin ; sa bouche était d’un très léger rouge clair, ses mains étaient fines(des mains d’intellectuelle pensa le groupe)
Ses vêtements étaient de la même couleur que ceux de Saki, elle portait un pantalon extra large multi poches, malgré la chaleur qui régnait une chemise assez longue qui lui arrivait environ jusqu’aux cuisses et des baskets(de la même couleur que ses vêtements)Tout cela faisait refléter sa beauté.
Après les plusieurs minutes qu’avaient passaient la bande d’amis à l’observer, la jeune fille battit quelques secondes des paupières puis ouvrit doucement ses yeux. Elle s’assit sur le lit puis posa sa tête sur ses mains. Semblant peu à peu revenir à la réalité, elle bondit hors du lit(faisant sursauter ses sauveurs) et se mit à dévisager les personnes qui l’entouraient. Ses yeux de biches, couleur noisette affichaient clairement sa méfiance. Tous retinrent leur souffle en attendant qu’elle leur adressa la parole.

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J’ai fini !! C’est un miracle, j’ai fini !! J’ai cru ne jamais m’en sortir !! Mais vraiment je me demande comment j’ai fais pour y arriver ! Enfin bon, maintenant, faut que je pense à la suite(snif, à peine je m’en suis sortie qu’il faut que je replonge T_T !)
Mais…elle attendra un peu(enfin, je crois) Que ça ne vous empêche pas de m’encourager un peu en m’envoyant des mails pour me dire ce que vous en pensez(pas de critiques SVP, sinon, je pense que ça va m’achever)à l’adresse suivante : DarkMeriem@aol.com ! A la prochaine ^^ !